* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
«Il se passe des choses étranges» à St-Jean-Vianney en mai 1971, constate le jeune Francis Beaudry: l’apparition d’une crevasse sur les terres de Pierre Burns, un poteau «avalé» par le sol, le voisin qui ne finit plus de niveler son terrain…Or, à St-Jean-Vianney, c’est le boom immobilier. À 50 \$ le terrain, les jeunes familles courent s’y installer. En plus, la localité n’est qu’à quelques minutes de la ville de Jonquière. Les citoyens de St-Jean-Vianney, sont loin de se douter de la tragédie qui les guette. Dans la nuit du 4 au 5 mai 1971, un terrible glissement de terrain d’une ampleur inimaginable emporte 41 maisons et fait 31 victimes, ce qui conduit à la fermeture du village à jamais.
Originaire de Québec, Jacques Blouin enseigne le cinéma au Cégep de Sainte-Foy depuis 1999. À 51 ans, il signe son premier roman : Il se passe des choses étranges à Saint-Jean-Vianney.
« Il se passe des choses étranges », constate Francis Beaudry, un garçon de douze ans vivant dans la petite localité paisible de Saint-Jean-Vianney, en ce début du mois de mai 1971 : l’apparition d’une crevasse à la suite d’un glissement de terrain sur les terres du cultivateur Pierre Burns, un poteau de corde à linge qui semble avoir été « avalé » par le sol, le voisin qui ne finit plus de niveler le terrain de sa cour arrière avec des voyages de sable… Décidément?!. Or, à Saint-Jean-Vianney, c’est le boom immobilier. À cinquante dollars le terrain, les jeunes familles courent s’y installer, les prix sont abordables pour construire une première maison. En plus, la localité n’est qu’à quelques minutes seulement de la ville de Jonquière.. Les citoyens de la petite localité de Saint-Jean-Vianney, en pleine effervescence, sont loin de se douter de la tragédie qui les guette. Dans la nuit du 4 au 5 mai 1971, un terrible glissement de terrain, d’une ampleur inimaginable, emporte quarante et une maisons en plus de faire trente et une victimes, ce qui conduit à la fermeture du village à jamais..
