couverture

Mangeur de neige (Le)

Chatillon, Pierre

  • Éditeur : ÉCRITS DES FORGES
  • ISBN 9782896452262
  • Paru le 14 novembre 2012
  • 14,00 $ *
  • Poésie

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Résumé

Le mangeur de neige de Pierre Chatillon est le cri de révolte d'un homme en plein combat intérieur, en pleine mutation. Entre les diktats d'une société religieuse catholique (le Québec d'avant la Révolution tranquille) et les besoins réels d'un être humain en proie au désir et trop conscient de sa réalité charnelle, le déchirement est violent. Le mangeur de neige est donc un livre dur, où le choix de la prose poétique épouse une révolte viscérale qui se défait des règles de la forme comme de celles du «bien-penser», pour répondre à un besoin irrépressible de catharsis.

Biographie de l'auteur.e

Poète et musicien, Pierre Chatillon, est l'auteur d'une oeuvre abondante. En plus de nombreux recueils de poésie, de romans, de nouvelles et d'essais, il a écrit son autobiographie, parue en 2005. D'autre part, il a créé un parc littéraire, L'arbre de mots, à Nicolet Entre autres prix, Pierre Chatillon a reçu le Prix Lionel-Groulx pour l'ensemble de son oeuvre, le Prix Adagio du Salon du livre de Trois-Rivières et le Prix d'excellence en littérature, décerné par le Conseil de développement de la culture du Centre-du-Québec. Parmi ses recueils de poésie parus aux Écrits des Forges, retenons : Amoureuses (1999), qui regroupe les poèmes d'amour écrits par le poète entre 1958 et 1998 ; Les ailes de la mer (2006) ; L'homme aurore (2008) et À vol de mots (2010). Sa poésie a été traduite en anglais.

Quatrième de couverture

Le mangeur de neige de Pierre Chatillon, à paraître aux Écrits des Forges cet automne, est le cri de révolte d'un homme en plein combat intérieur, en pleine mutation. Entre les diktats d'une société religieuse catholique (le Québec d'avant la Révolution tranquille) et les besoins réels d'un être humain en proie au désir et trop conscient de sa réalité charnelle, le déchirement est violent. Le mangeur de neige est donc un livre dur, où le choix de la prose poétique épouse une révolte viscérale qui se défait des règles de la forme comme de celles du «bien-penser», pour répondre à un besoin irrépressible de catharsis. «Ô Pureté! chante l'ange, Pureté, je suis le roi du Pur et de l'Immortel! à ce moment précis d'extase, le couillalon bombarde la terre de crottins, rote, pète, hennit, digère et veut dormir. L'ange s'empourpre de honte. Beauté! crie l'ange, Vérité! vous, les deux soeurs pures de l'Absolu, mon esprit s'élève au-delà des vulgarités de la matière et monte s'asseoir parmi vous sur un trône de cristal!» Corps et âme, feu et glace, envolées religieuses et orgies païennes, imminence de la mort dans l'exaltation du vivre, Chatillon joue des contraires, entrechoque les images et nous amène avec lui dans un univers de détresse explosive. «où est cette cartouche que je me volcanise le centaure? je veux périr explosé! brûlé! brûlé! feu! feu! je suis une erreur feu! et qu'on n'en parle plus de cette solitude que je fus!» En postface, plus d'une décennie après avoir écrit Le mangeur de neige, l'auteur revient sur ses pas et observe son évolution poétique : «Je fus le poète des cris, je serai celui du chant, de l'Harmonie. Après tant d'années de haute lutte, je n'en suis qu'au début d'un univers à inventer : l'univers de Pan après celui de Prométhée.»