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Dans Laissez passer l'ombre le cheval suivra, le poète entame un chant qui cherche à nommer, presque malgré lui ou en dehors de sa volonté. Il en appelle à la mémoire, au désir, à l'9amour. Il pressent la vérité de l'être. Il réclame du poème qu'il lui donne une voix au centre du monde qu'il a créé. Le souffle de la poésie soulève l'homme, le révélant à lui-même, vivant :Personne ne prévoit ce moment d'ingérence ces mots qui se glissent entre les lignesdéfont la trame refont le texte en ouvrant la porte avant d'entrer fertile dans ce champ de labeur des chants s'élèvent qu'on dirait d'outre-tombe remplis de révoltes sourdes libérées des chaînes qui les tenaient captives.
Personne ne prévoit ce moment d'ingérence ces mots qui se glissent entre les lignesdéfont la trame refont le texte en ouvrant la porte avant d'entrer fertile dans ce champ de labeur des chants s'élèvent qu'on dirait d'outre-tombe remplis de révoltes sourdes libérées des chaînes qui les tenaient captifs. Jean-Noël Pontbriand a été professeur au département des littératures à l'Université Laval. Il a publié des essais sur la création littéraire et son enseignement, dont Les mots à découvert, Les voies de l'inspiration et L'Écriture comme expérience. Depuis 1982, il a publié plusieurs recueils de poésie et il a été finaliste au Prix du gouverneur général.