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Quand l'avion s'écrase au milieu de nulle part dans le Grand Nord québécois, ils sont quatre survivants à affronter ensemble le froid, la neige, le vent, la faim et toute cette nature sauvage et périlleuse. Seule la connaissance de ce milieu peut leur permettre de s'en sortir.
Michel Noël est un nomade de cœur. Tout jeunedéjà, il suit sa famille d’un camp forestier àl’autre. Son père travaille pour la Compagnieinternationale de papier (CIP) et la forêt est sonterrain de jeux. « Nous habitions le même territoireque les Amérindiens et ma famille partageaitavec eux de nombreuses activités sociales, religieuseset culturelles. Nos voisins étaient desAlgonquins du lac Rapide, du lac Victoria, de LaBarrière et de Maniwaki, et nous avions desancêtres communs. »Son intérêt pour la culture et l’expression artistiquedes peuples autochtones s’est développédans son travail, mais aussi dans sa proprecréation : il est l’auteur de nombreux ouvrages(contes, livres d’art, théâtre, romans, livres deréférence) sur ce sujet. En 1997, Michel Noël a étélauréat du prix du Gouverneur général du Canada,en littérature pour la jeunesse. En 1999, sonroman La Ligne de trappe (Hurtubise HMH) a reçule prix Alvine-Bélisle pour le meilleur livre delittérature pour la jeunesse au Québec.Hiver indien poursuit l’histoire de Nipishish, à lasuite des romans Journal d’un bon à rien et Le Coeursur la braise.
Prix Avline Bélisle Meilleur livre québécois pour la jeunesse 1999 Narration à la première personne convenant parfaitement au genre « récit vécu » et introduisant un suspense réel quant au dénouement. Vocabulaire juste et accessible dénotant une réelle connaissance du milieu décrit. Grande intelligence psychologique des personnages face à des situations extrêmes.
