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Après avoir évoqué son enfance dans La Rue Fabre, centre de l’univers, Jean-Claude Germain récidive avec un second recueil de courts récits, où il relate maintenant ses années de bohème, alors qu’il est étudiant au collège Sainte-Marie, dans les années 1950. On sent dans les murs de la digne institution la mainmise de l’Église, omniprésente et toute-puissante, sur l’éducation, mais aussi les premiers germes d’une pensée rebelle, symptômes de la Révolution tranquille. Au fil des souvenirs de l’ineffable conteur, on croise les silhouettes de personnages hauts en couleur, autant de symboles d’une époque effervescente et allumée: André Mathieu, Claude Gauvreau, Armand Vaillancourt, Robert Roussil, Henri Tranquille, Janou Saint-Denis et bien d’autres. Dans le sillage du Refus global et dans l’ombre immense du «cheuf» Duplessis, redécouvrez un Québec oublié, à l’heure de gloire du Red light, du jazz à son apogée, du rock’n roll à ses balbutiements, des waitress typiques, de l’âge d’or du cinéma hollywoodien. Bientôt, les tramways seront condamnés, et les petits cafés grouillants de jeunes aux idées neuves tomberont sous le pic des démolisseurs… mais pour le moment, c’est encore la bohème!
Animateur, auteur, metteur en scène, professeur, directeur de théâtre, Jean-Claude Germain a étudié l'histoire et a été épicier avant de devenir journaliste et critique dramatique. Après quatre ans au Petit Journal, il a fondé en 1969 le Théâtre du Même Nom, qui s'est installé au Centre du Théâtre d'Aujourd'hui. Il en a assumé la direction artistique pendant dix ans et en a fait l'un des moteurs principaux du théâtre québécois des années 1970. Il a écrit une dizaine de pièces de théâtre et les trois tomes de l’incontournable Feuilleton de Montréal.