couverture

Douze ans en France

Abdelmoumen, Mélikah

  • Éditeur : VLB ÉDITEUR
  • ISBN 9782896497782
  • Paru le 26 mars 2018
  • 24,95 $ *
  • Essais

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Résumé

Mélikah Abdelmoumen a passé douze ans à Lyon avec son conjoint et leur fils. Sans amertume, mais sans détour, elle raconte ce qui lui a finalement fait interrompre ce long séjour : les clivages sociaux et les lourdeurs administratives de la France, un climat politique étouffant, et l'épreuve quotidienne de vivre dans un pays en perpétuel état d'urgence. En contrepoint, le récit de son amitié avec une famille de Roms de Roumanie ballottés de squats en bidonvilles fait ressortir cette grande constante existentielle du déracinement : l'inquiétude. Quand on part, même dans des circonstances heureuses et relativement confortables, on part avec soi-même tout entier, névroses comprises, phobies comprises, araignées au plafond et squelettes dans le placard compris. Ce qu'on laisse derrière soi, c'est le terreau humain, social et institutionnel où tout ça était enraciné. On emporte, dans un mouchoir de poche, les petites mottes de terre accrochées au rhizome biscornu qui est tout ce qu'on est.

Biographie de l'auteur.e

Mélikah Abdelmoumen est écrivaine, chercheuse et directrice littéraire. Elle a signé plusieurs essais, récits et romans publiés en France et au Québec, dont Les désastrés (VLB Éditeur, 2013). Elle vit aujourd'hui à Montréal avec sa famille.

Quatrième de couverture

Mélikah Abdelmoumen a passé douze ans à Lyon avec son conjoint et leur fils. Sans amertume, mais sans détour, elle raconte ce qui lui a finalement fait interrompre ce long séjour : les clivages sociaux et les lourdeurs administratives de la France, un climat politique étouffant, et l'épreuve quotidienne de vivre dans un pays en perpétuel état d'urgence. En contrepoint, le récit de son amitié avec une famille de Roms de Roumanie ballottés de squats en bidonvilles fait ressortir cette grande constante existentielle du déracinement : l'inquiétude. Quand on part, même dans des circonstances heureuses et relativement confortables, on part avec soi-même tout entier, névroses comprises, phobies comprises, araignées au plafond et squelettes dans le placard compris. Ce qu'on laisse derrière soi, c'est le terreau humain, social et institutionnel où tout ça était enraciné. On emporte, dans un mouchoir de poche, les petites mottes de terre accrochées au rhizome biscornu qui est tout ce qu'on est.