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Un homme et une femme se parlent sans dire un mot.
il m’a touchée comme on touche un bas de soie
sa main m’a rendue légèrement folle
Deux corps s’enflamment, s’enferment, font le tour de l’amour.
il faut rester ici
pour qu’on ne vole pas notre bonheur
Il l’a provoquée, elle s’est défendue.
fous le camp
décrisse
J’aurais dû m’envoler est un recueil de poésie sur la douceur de l'amour et la violence de la passion, sur le portrait d’un couple marqué par des plaies ouvertes, celles de l’enfance pour elle, celles du désir de domination pour lui.
Fernande Chouinard est originaire de Dalhousie et vit à Tracadie-Sheila, au Nouveau-Brunswick. À la suite d’une carrière diversifiée dans le monde de l’éducation, elle travaille comme consultante en développement organisationnel et en relations de travail. Elle a signé les ouvrages suivants : La tailleuse de clés (Perce-Neige, 2012), finaliste au Prix littéraire Antonine-Maillet Acadie Vie; Sans réserve (La Grande Marée, 2016); L’ombre de Rosa (Éditions David, 2021), finaliste aux prix Éloizes; et Yvonne Mallet : une femme d’exception (Éditions de la francophonie, 2021), finaliste au Prix littéraire France-Acadie. J’aurais dû m’envoler est son premier texte poétique.
il y a des chemins qu’il vaut mieux ne pas prendre . on le sait une fois qu’on les a pris . je n’ai pas de regrets . ou si peu . les détours sont faits pour se perdre.
