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Abandonnés par les médias, malmenés par les politiques, ignorés par le quidam, les chercheurs alertent sans relâche sur l’état du vivant, participent à la déconstruction de vieux clichés éculés, élaborent le monde de demain, mais tout ça dans l’indifférence générale… Plus que jamais, ils ont besoin de câlins et les chats, tout comme les hilarantes bandes dessinées de Tom Gauld, sont là pour ça.
Tom Gauld est né en 1976 dans l’Aberdeenshire, en Écosse, quelque part entre les monts Grampians et la mer du Nord. Après des études d’illustration à l’Edinburgh College of Art, il rejoint le Royal College of Art, à Londres, où il réside. Il collabore régulièrement avec des journaux prestigieux comme The Guardian, le New York Times et le New Scientist. Il a aussi signé certaines des plus emblématiques couvertures du New Yorker. Ses albums sont publiés dans leur version originale par la maison d’édition montréalaise Drawn & Quarterly. La physique pour les chats est son sixième album publié chez Alto.
Voilà quelques années que Tom Gauld alterne entre chroniques hebdomadaires de l’arène littéraire, dans les pages du Guardian, et portrait affectueux du milieu des sciences, dans la revue New Scientist. Si les deux univers se croisent parfois, notamment grâce à l’intervention inopinée de jetpacks facétieux et autres robots bibliothécaires, saluons l’arrivée dans ce petit monde d’un animal qui devrait faire l’unanimité : le chat. . Indispensable compère de tout lecteur qui se respecte, le chat n’en est pas moins le compagnon idéal de rêverie des scientifiques : parfait réceptacle des hypothèses les plus hardies, il prête l’oreille la plus attentive à leurs théories insolites. Toujours patient (ou légèrement engourdi par la sieste), il est sans aucun doute le meilleur des camarades pour ces brillants cerveaux en perpétuelle ébullition. Problème : on ne sait jamais vraiment s’il écoute ce qu’on lui dit. Mais n’est-ce pas là une vieille habitude pour les scientifiques ? Abandonnés par les médias, malmenés par les politiques, ignorés par le quidam, les chercheurs alertent sans relâche sur l’état du vivant, participent à la déconstruction de vieux clichés éculés, élaborent le monde de demain, mais tout ça dans l’indifférence générale… Plus que jamais, ils ont besoin de câlins et les chats, tout comme les hilarantes bandes dessinées de Tom Gauld, sont là pour ça.
