couverture

Et me voici soudain en train de refaire le monde

Brossard, Nicole

  • Éditeur : MÉMOIRE D'ENCRIER
  • 74 pages
  • ISBN 9782897123246
  • Paru le 13 octobre 2015
  • 13,95 $ *
  • Essais

* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.

Résumé

Pour célébrer ses 50 ans de création littéraire; Nicole Brossard pose un regard singulier sur la traduction; ses résonances vibratoires; en explorant diverses approches du texte traduit. Libre; beau et puissant; Et me voici soudain en train de refaire le monde éclate les catégories; formes et registres. Pris dans un tourbillon entre langues et sens; qui traduit invente son monde. Exercice de liberté; de folie; et quête de vérités; la traduction est tout ça à la fois.

Biographie de l'auteur.e

Poète, romancière et essayiste, Nicole Brossard est née à Montréal en 1943. Depuis la parution de son premier recueil en 1965, elle a publié une trentaine de livres, dont Le centre blanc, La lettre aérienne, Le désert mauve, Hier, Cahier de roses et de civilisation. Deux fois récipiendaire du prix du Gouverneur général (1974, 1984) pour sa poésie, elle compte parmi les chefs de file d’une génération qui a renouvelé la poésie québécoise dans les années soixante-dix. Elle a cofondé en 1965 la revue littéraire La Barre du Jour et, en 1976, le journal féministe Les Têtes de Pioche. Elle a aussi coréalisé le film Some American Feminists (1976). En 1991, elle a publié, avec Lisette Girouard, une Anthologie de la poésie des femmes au Québec (Des origines à nos jours) et, en 2002, Poèmes à dire la francophonie. En 1991, le prix Athanase-David, la plus haute distinction littéraire au Québec, lui était attribué. En 1999, elle a reçu pour une deuxième fois le Grand Prix du Festival international de la poésie de Trois-Rivières pour ses recueils Musée de l’os et de l’eau et Au présent des veines. En 2003, le prix W.O. Mitchell lui a été attribué. La même année, elle a reçu une bourse de carrière du Conseil des arts et des lettres du Québec. En 2006, elle reçoit le Prix Molson du Conseil des Arts ainsi que le Grade de Chevalier de l’Ordre de la Pléiade nommée par l’Assemblée parlementaire de la francophonie. En 2010, elle reçoit le titre d’Officier de l’Ordre du Canada. Elle est membre d’honneur de l’UNEQ. Ses textes sont parus dans plusieurs anthologies et ses livres sont traduits en plusieurs langues et lui valent aujourd’hui une réputation internationale.

Quatrième de couverture

Ce qu'en dit l'auteur:«J’ai toujours été fascinée par la traduction parce qu’elle témoigne de la complexité du sens qui engendre notre relation au monde; à autrui et à l’usage même que nous faisons de ce grand ensemble sonore et écrit que nous appelons notre langue; ce grand réservoir de pensées; de paysages et d’énoncés qui; par exemple; en français; n’existe qu’à partir de 26 lettres et de 36 phonèmes entrecoupés de souffle; de murmures; de cris; de halètements et de tonalités. Il est fort probable que ma fascination pour la traduction et la réflexion qui en dérive soient en lien direct avec le travail de la conscience féministe obligée à un constant travail d’analyse et de traduction des narrations et des concepts qui servent à justifier l’infériorisation des femmes et les violences qui permettent leur domination et engendrent souvent leur silence; l’autre versant étant de traduire la subjectivité des femmes à propos de la douleur et du plaisir; de leur relation à autrui et à l’univers de manière à les faire-valoir dans le social; le culturel et le politique.»