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RésuméParlures régionales, formes non écrites, hybridées, dominées, colonisées, marginales, migrantes, illettrées, clandestines, domestiques… S’articulent ces langues subalternes, dévaluées, ces manières du quotidien, ces lieux de mémoire et de l’intimité. Elles persistent,migrent, opèrent une cartographie souterraine, portent la mémoire du continent et les traces de l’histoire coloniale. S’opèrent alors des pratiques de liberté, des audaces philosophiques et littéraires quilaissent la porte ouverte à tout ce qui est susceptible d’initier une « machine intime de décolonisation ».Extrait de l'introductionTout en gardant les deux pieds solidement ancrés dans la matière foncièrement hybride de l’expression vernaculaire, continuum vivant auquel nous participons constamment et intensément sans pourtant y prêter attention, cet ouvrage invite au voyage, à l’hospitalité, à la curiosité et à une pratique de soi qui puissent initier une machine intime de décolonisation – un « autre métabolisme passé-futur »…Échos de presseLe brillant essai de Dalie Giroux, Parler en Amérique, trace l’esquisse d’un projet de société alternatif, celui de décoloniser les littératures et langues subalternes.André-Anne Côté, Impact CampusL'essai Parler en Amérique témoigne d'une réflexion théorique approfondie, qui est toutefois rendue de façon limpide et accessible. Il défend avec éloquence les langues marginales comme autant de fragments de mémoire collective et de formes de résistance au pouvoir.Camille Toffoli, Nouveau projetL'auteureNée à Lévis en 1974, Dalie Giroux enseigne la théorie politique à l’Université d’Ottawa.
Née à Lévis en 1974, Dalie Giroux enseigne la théorie politique à l’Université d’Ottawa.