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RésuméExosquelette : Appareil fixé sur le corps pour lui redonner sa mobilité. La poésie est l’exosquelette de Chloé LaDuchesse : « Mes os sont toujours creux, il n’y a rien à faire. Ce qui reste de moi, ce sont ces mots autour desquels je fabrique une maison. »Extraitau commencement il y a la jalousie je veux que mon corps existe sans sexe dans l’espace mouvement ample le respect je veux que l’idée de mon pouvoirsuffisePoint de vue de l’auteureDe mon corps comme refuge et comme outil de médiation du monde, il est aussi question ; du besoin de bouger, de me projeter, m’attacher, tâtonner ; de fuir également. Les souvenirs et les inventions se superposent par strates jusqu’à se contaminer, teintent les lieux où j’ai vécu – où j’y ai cru. Et si le corps est un territoire, alors j’aspire à le quitter aussi souvent que possible, non pas pour me trouver, mais pour m’agréger de tout ce que je ne suis pas encore, quitte à vouloir, ensuite, me délester des traces des autres sur ma peau.L’auteureNée à Montréal, Chloé LaDuchesse a publié dans plusieurs revues. Féministe éprise de mots, de musique, de boxe, elle réside à Sudbury, en Ontario. Furies, son premier recueil de poèmes, publié en 2017 chez Mémoire d’encrier, est finaliste au prix Trillium. Exosquelette, son deuxième recueil, paraît en mai 2021.
Née à Montréal, Chloé LaDuchesse a publié dans plusieurs revues. Féministe éprise de mots, de musique, de boxe, elle réside à Sudbury, en Ontario. Furies, son premier recueil de poèmes, publié en 2017 chez Mémoire d’encrier, est finaliste au prix Trillium. Exosquelette, son deuxième recueil, paraît en mai 2021.