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«Jusqu’où suis-je prête à aller pour être libre d’écrire? Quelle est ma responsabilité d’éditrice de livres qui dérangent? Si ma parole et celles que je défends blessent tout en prenant soin, puis-je prétendre encore qu’elles sont bonnes? Le bien que l’on fait en ne se taisant pas compense-t-il pour l’outrage de l’écrit? Comment défendre le métier d’éditrice, celui d’écrivaine?
J’ai décidé d’avouer. Rien que de la vérité. De cette vérité dont une cour ne voudrait pas et que j’ai le bonheur de partager avec vous, celle qui a des doutes qui dépassent, celle qui glisse, la vérité désirée qu’en littérature je poursuis sans pouvoir la garder contre moi, la vérité horizon à laquelle nous contribuons en marchant vers elle.»
Dans ce récit en forme de procès, qui déjoue habilement les codes du droit avec les armes de la littérature, Valérie Lefebvre-Faucher revient sur son parcours d’éditrice, d’écrivaine et de féministe pour réfléchir à l’épineuse question de la liberté d’expression. Contrôle de la parole par l’État, par l’argent, par les pairs… Toutes les pièces à conviction sont exposées à votre jugement. Il en résulte un plaidoyer magistral, à la croisée de l’essai et de la fiction, en faveur de l’art comme levier de résistance politique.
Titulaire d’une maîtrise en création littéraire, Valérie Lefebvre-Faucher a été éditrice aux éditions Varia, Écosociété (au moment de l’affaire Noir Canada) et du Remue-ménage. Procès verbal est le premier livre signé de sa plume.