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Alors que les Québécois.e.s vivent avec une écoanxiété grandissante, le ministère de l’Environnement semble toujours aussi impuissant. Les auteurs ont fait enquête pour expliquer, chiffres à l’appui, la paralysie d’un ministère qui devrait pourtant se trouver au premier plan. Ils ont analysé ses budgets et son fonctionnement depuis sa fondation. Que s’est-il passé avec l’assainissement des eaux, la restauration des sites miniers ou le Fonds vert? Comment sont protégés la forêt ou la faune, comment sont balisés les nouveaux projets ? En se basant sur des données fiables et objectives, ils reconstituent le portrait d’une vaste entreprise de détournement et de démission politique.
Journaliste d'expérience, Louis-Gilles Francoeur a notamment été responsable de la couverture environnementale au Devoir (1982-2012), avant d'être nommé vice-président du Bureau d’audiences publiques sur l'environnement (BAPE, 2012-2017). Il est l'auteur de Passion nature (Multimondes, 2007) et de la préface de Méditations sur la chasse, du philosophe Jose Ortega y Gasset (Septentrion, 2006).
Alors que plusieurs vivent une écoanxiété grandissante et placent, année après année, l’environnement au sommet de leurs priorités, le ministère de l’Environnement du Québec s’avère trop souvent impuissant à assumer son rôle de protecteur des écosystèmes et de contrôleur des activités polluantes. Remplit-il véritablement sa mission ou maquille-t-il de vert les décisions de nos gouvernements pour mieux camoufler leur désengagement à l’égard des enjeux écologiques?. Louis-Gilles Francoeur et Jonathan Ramacieri ont scruté minutieusement les budgets et le fonctionnement du ministère de l’Environnement du Québec, depuis sa fondation en 1979 jusqu’à aujourd’hui, pour vérifier si ses moyens financiers et légaux sont à la hauteur des défis croissants qu’il est appelé à relever. Sur la base de données fiables et objectives, leur analyse met en lumière les conséquences de l’effritement de ses ressources dans trois dossiers majeurs: l’assainissement des eaux, la restauration des sites miniers et les changements climatiques. Le portrait qui en ressort est celui d’un ministère en perte de contrôle, en déficit de moyens techniques et financiers, au détriment de nos écosystèmes et de la qualité de notre environnement. «J’aime le ministère de l’Environnement», écrit pourtant Louis-Gilles Francoeur, ancien journaliste en environnement reconnu pour sa rigueur, son objectivité et sa ténacité. Car si ce livre pose un regard sévère sur l’inaction gouvernementale, La caution verte se fonde aussi sur une conviction porteuse d’espoir: la démocratie et une vision gouvernementale écosystémique conséquente peuvent encore protéger le territoire, les espèces animales et la société humaine d’une catastrophe écologique..