couverture

Pourquoi je ne suis pas une Indienne

Poirier, Daphnée

  • Éditeur : Éditions écosociété
  • Collection : Parcours
  • ISBN 9782897198015
  • Paru le 6 juin 2022
  • 20,00 $ *
  • Histoire autochtone

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Résumé

Une reconnaissance juridique est-elle suffisante pour conférer une identité culturelle? Et lorsqu’on a été assimilé, peut-on revendiquer l’appartenance à une culture qui nous est étrangère? Ce sont là quelques-unes des questions au cœur de la réflexion de Daphnée Poirier qui, dans cet essai intimiste puisant dans son histoire personnelle et familiale, interroge ce qui fait le propre de nos identités culturelles. Pourquoi je ne suis pas une Indienne est une réflexion profonde sur le grand et complexe thème de l’identité et surtout la difficulté, au Canada, que pose la sortie d’un rapport colonial aux Autochtones.

Biographie de l'auteur.e

Détentrice d’un doctorat en sociologie de l’Université du Québec à Montréal, Daphnée Poirier habite «Sutton, terre des Abénakis», petit village du massif des monts Sutton faisant partie de la Réserve des Montagnes-Vertes. Pourquoi je ne suis pas une Indienne est son premier essai.

Quatrième de couverture

Une reconnaissance juridique est-elle suffisante pour conférer une identité culturelle? Comment composer avec un héritage familial qui est demeuré tabou? Et lorsqu’on a été assimilé, peut-on revendiquer l’appartenance à une culture qui nous est somme toute étrangère? Voilà le genre de questions qui taraudent Daphnée Poirier, car, malgré une ascendance abénaquise par une branche de sa famille, elle éprouve un profond malaise à prétendre appartenir à l’«autochtonie canadienne».. Dans cet essai intimiste, l’autrice puise dans son histoire personnelle et familiale pour s’interroger sur les fondements de l’identité culturelle des Premiers Peuples, par-delà le statut juridique conféré en vertu de la Loi sur les Indiens. Sans porter de jugement sur la légitimité des pratiques d’affirmation identitaire, elle analyse les ressorts sociaux et institutionnels qui contribuent à essentialiser et à instrumentaliser l’identité autochtone et,par extension, à perpétuer le système colonial au Canada.. Alors que les enjeux autour de l’appropriation culturelle défraient les manchettes, Pourquoi je ne suis pas une Indienne jette un éclairage différent sur la complexe et délicate question de la transmission identitaire. Pour sortir d’un rapport colonial avec les Premiers Peuples, il est temps de reconnaître la richesse des cultures autochtones et d’assumer pleinement notre responsabilité collective dans le génocide dont elles ont été victimes..