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Dans son essai intitulé Migrations, Sonia Shah déconstruit le paradigme d’un monde immuable et ordonné. En effet, les preuves que le vivant est en mouvement sont de plus en plus éloquentes. Le phénomène de la migration serait en ce sens une réponse adaptative aux changements environnementaux et un vecteur important de diversité biologique et culturelle. On ne doit donc pas s’étonner que «l’étude des mouvements de la faune, autrefois reléguée aux marges de la recherche en biologie, en constitue aujourd’hui le cœur». Devant les défis climatiques qui se présentent à nous, le mouvement pourrait même représenter notre meilleure chance de survie.
Journaliste scientifique encensée par la critique, Sonia Shah a publié des écrits sur la science, la politique et les droits humains dans The New York Times, The Wall Street Journal et Le Monde Diplomatique. Son essai Pandémie a été désigné comme le «choix du rédacteur en chef» du New York Times et a été finaliste du Prix du livre du Los Angeles Times.
L’humain ne s’est jamais autant déplacé. La guerre, la pauvreté et les catastrophes naturelles poussent chaque année des millions de personnes sur les routes. Et dans le monde animal, l’exode a déjà commencé en réponse au réchauffement planétaire. Pour la journaliste scientifique Sonia Shah, il est temps de reconnaître le rôle central des migrations dans l’histoire de la vie sur Terre, car le mouvement a toujours été le meilleur moyen d’assurer la survie collective des espèces.. Or, la migration a mauvaise presse: les États se dotent de politiques antimigrants et érigent des murs barbelés au nom de la sécurité nationale. En biologie, les espèces animales ou végétales exogènes sont considérées comme «envahissantes». Pour déconstruire ces perceptions tenaces, Sonia Shah a suivi les migrants dans leurs périples, de l’île de Lesbos à la frontière entre le Mexique et les États-Unis, et plongé dans une fascinante recherche documentaire. Elle retrace les déplacements spectaculaires dans le règne animal – comme ceux du célèbre papillon monarque – et explique comment nos ancêtres ont peuplé les coins les plus isolés de la planète, des plateaux tibétains aux îles reculées du Pacifique.. Inscrit aussi bien dans les organismes humains que chez les espèces sauvages, l’instinct migratoire serait en fait un vecteur important de diversité biologique et une réponse adaptative aux changements environnementaux. Dans un contexte de montée du racisme et de la xénophobie, Sonia Shah renverse notre regard sur les migrations pour en dévoiler toute la richesse et la beauté. Un voyage captivant..