couverture

Trouve-toi une job!

Petite histoire des luttes pour le droit à l'assurance-chômage

  • Éditeur : Éditions écosociété
  • ISBN 9782897198183
  • Paru le 19 septembre 2022
  • 24,00 $ *
  • Essais

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Résumé

L’histoire du chômage et du filet social mis en place par le gouvernement fédéral en 1940 est racontée depuis la perspective d’un groupe de défense des chômeurs, le Mouvement Action-Chômage (MAC) de Montréal, qui a exhumé ses archives à l'occasion de son 50e anniversaire. De l'escouade anti-chômeurs en 1971 au saccage du régime par le gouvernement Harper en 2012, en passant par le vol de la caisse à partir de 1996, Trouve-toi une job! trace le portrait des politiques sociales au Canada, qui ont évolué du keynésianisme au néolibéralisme au cours des dernières décennies, synonyme de désengagement de l’État et d’appauvrissement des travailleurs. Bref, une histoire par et pour les chômeurs.

Quatrième de couverture

L’histoire du chômage et du filet social mis en place par le gouvernement fédéral canadien en 1940 aurait pu être racontée de biens des points de vue. Syndicats, universitaires, juristes et même associations patronales: tous en auraient sans doute eu long à dire sur le sujet. Ce livre prend le parti de raconter cette histoire depuis la perspective d’un groupe de défense des chômeur·ses, le Mouvement Action-Chômage (MAC) de Montréal.. À l’occasion de son cinquantième anniversaire, le MAC de Montréal a exhumé des milliers de documents de ses archives, témoins des luttes ouvrières et populaires contre la pauvreté des travailleur·ses. Le portrait qui en ressort conjugue habilement l'histoire, peu connue, de la vie démocratique qui a animé ce groupe communautaire à celle, plus large, des politiques sociales au Canada, qui ont évolué du keynésianisme au néolibéralisme au cours des dernières décennies.. De l'escouade anti-chômeurs en 1971 au saccage du régime par le gouvernement Harper en 2013, en passant par le vol de la caisse à partir de 1996, les chômeur·ses ont souvent été les premières cibles d’un capitalisme d’État décomplexé, poussant dans la misère des millions d'entre eux. Alors qu'une pénurie de main-d'œuvre frappe de plein fouet les entreprises canadiennes, n'est-il pas temps d'en finir avec le stéréotype des «mauvais·es pauvres» et des « chômeur·ses paresseux·ses»? Pour que plus jamais on ne réponde bêtement à une personne sans-emploi: «Trouve-toi une job!».