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Dans un contexte de crise climatique de plus en plus aiguë, la voiture à essence voit apparaître une alternative électrique qui promet de résoudre ses principaux défauts, tant sanitaires que climatiques. Mais ce remplacement est-il crédible? La voiture électrique est-elle réellement une solution porteuse en matière de transport durable? Pour Laurent Castaignède, nous assistons plutôt à une nouvelle fable pour nous faire accepter une autre dépendance. Remontant aux débuts de la voiture électrique, aussi vieille que l’invention de l’automobile, cet ex-ingénieur automobile nous fait prendre la mesure, entre miracle et désastre, de ce qu’implique le virage électrique en matière de transports.
Laurent Castaignède est ingénieur diplômé de l’École Centrale Paris et a œuvré pendant neuf ans chez Renault. Conférencier et conseiller en impact environnemental, expert dans les médias sur les questions de transports, il est l’auteur d’Airvore ou la face obscure des transports (2018) et de La bougeotte, nouveau mal du siècle? (2021), tous deux parus chez Écosociété.
La voiture électrique a le vent en poupe. Dans un contexte d’urgence écologique, elle semble être la solution pour résoudre les principaux problèmes sanitaires et climatiques causés par la voiture à essence. Pour l’expert en transports Laurent Castaignède, il est urgent de prendre la mesure de la révolution en cours. En Occident comme en Chine, un remplacement aussi rapide et massif du parc automobile est-il possible? Les promesses écologiques de la voiture électrique seront-elles au rendez-vous ou risquent-elles de s’évanouir dans un nouveau scandale environnemental?. Pour Laurent Castaignède, nous sommes sur le point d’accepter une nouvelle dépendance énergétique, verdie, sur fond de croissance économique jusqu’au-boutiste. Re-montant aux origines de la mobilité routière électrique, l’ancien ingénieur automobile fait le point sur la situation actuelle, dont le dynamisme de déploiement est inédit. Si la voiture électrique n’émet pas de gaz polluants à l’utilisation, elle pose de nombreux problèmes. Elle mobilise des ressources critiques pour sa fabrication et ses recharges, pour des gabarits de véhicules toujours plus démesurés. Elle maintient aussi le modèle de l’auto-solo, sans rien changer aux problèmes d’embouteillage et au poids financier des infrastructures routières sur les collectivités.. La ruée vers la voiture électrique propose une autre électrification de la mobilité auto-mobile, crédible et véritablement respectueuse de notre santé et de celle de la planète. Tâchons d’éviter que les promesses technologiques du virage électrique ne débouchent sur un désastre annoncé..