Extrême

Aujourd'hui réunie en un coffret de trois tomes, voici une grande radiographie de l'étrange engouement de notre société pour l'extrême... Un grand essai qui se lit comme une saga ! Les Taupes frénétiques. Partout, le message est le même. N'est digne d'intérêt que ce qui est extrême. N'est désirable que ce qui est extrême. N'existe que ce qui est extrême... D'où vient un tel phénomène? Quelle influence les multiples manifestations de l'extrême auxquelles les individus sont exposés ont-elles sur eux? Quelles en sont les conséquences sur les logiques collectives qui animent la société? Quelles sont leurs répercussions sur la représentation que les individus se font d'eux-mêmes et du monde dans lequel ils vivent? Ce virulent besoin d'extrême vient-il compenser la perte d'autre chose, et si oui, de quoi ? La Fabrique de l'extrême. Ce deuxième tome décrit ce qui sert de support aux différentes formes de montée aux extrêmes, de ce qui leur sert de fondement: les processus et les modes d'organisation économiques, technologiques, sociaux, politiques et idéologiques — autrement dit, tout ce qui permet de produire et d'échanger des biens, de s'organiser en société et de réguler le comportement des gens.La Prison de l'urgence. Ce dernier tome de la trilogie déconstruit le principal acteur du monde occidental moderne : Néo-Narcisse, petit roi de son propre petit royaume. Néo-Narcisse vit dans l'urgence de l'autosatisfaction (de préférence extrême) et de la contemplation fascinée de son propre nombril. Il est résolument égoïste et égocentrique, même si son omniprésence sur les réseaux sociaux lui font croire qu'il n'a jamais été plus ouvert et altruiste.