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Fin du XIXe siècle. Marie-Louise Tremblay naît et grandit à Baie-Saint- Paul dans une famille unie et aimante, portée par le rêve de devenir institutrice. Sur l’autre rive du fleuve, dans le comté de Bellechasse, Arthur Bernard, fils d’un cordonnier très pauvre, frappe à neuf ans à la porte du presbytère de son village pour y travailler. À Baie-Saint-Paul, un jour, lors d’un enterrement, il entrevoit une belle jeune fille… Dix ans plus tard, face à la pénurie d’emplois frappant le Québec, Arthur part aux États-Unis et devient chef cuisinier dans un grand hôtel de Manchester. Mais la nostalgie de ses montagnes le hante et il ressent sans cesse l’appel lancinant du Saint-Laurent. Il retrouve Marie-Louise, elle aussi exilée au New Hampshire, et la demande en mariage. Ils auront quatre enfants avant de revenir au pays s’installer à Sainte-Apolline, dans les montagnes si chères à Arthur. La petite famille y découvre la belle solidarité des villageois de l’endroit, savoure la quiétude et la beauté des grands espaces, mais fait aussi rudement connaissance avec la misère et les tragédies qui guettent les cultivateurs éloignés des grandes villes. Même en campagne, ils subissent de plein fouet les affres de l’après-guerre. L’Écho du fleuve, c’est l’épopée de deux Canadiens français qui, à l’instar de centaines de milliers de leurs semblables, ont traversé la frontière en quête d’une vie meilleure et qui, incapables d’oublier leurs racines, sont revenus les ancrer dans leur terre natale.
Colette G. Bernard a évolué dans des mondes aussi différents que peuvent l’être les médias, la psychologie, l’esthétique, la santé et la mode, mais sa grande passion a toujours été l’écriture. Ce premier roman est l’aboutissement d’un rêve de longue haleine.