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Les experts en changements climatiques s’entendent de plus en plus sur la probabilité que la région des Grands Lacs soit déjà en train de s’assécher dans une proportion de 20 à 30 % au cours du siècle. Pour sa part, Environnement Canada, estime ces effets à environ 24 %. Déjà, les lacs Huron et Michigan sont au-dessous de leur niveau de plus de 60 cm. Au niveau du Québec, entre Montréal et la ville de Québec, là où le fleuve est peu profond à l’exception d’un étroit canal, cette diminution du débit de l’ordre de 1 500 à 2 200 mètres cubes par seconde pourrait avoir pour effet d’assécher le lit du fleuve dans une proportion importante de 30 % de la largeur et même plus. En fait, l’environnement de plus de 15 000 kilomètres de rives et de plus de 1000 kilomètres carrés de milieux humides d’importance primordiale sont en jeu, tant celui du lac Saint-Pierre que celui de la Baie Georgienne.Comment prévenir cet assèchement ?Comment le Québec pourrait-il tirer parti de cette situation ?Seul le Québec, est en mesure d’intervenir pour compenser cette menace ou tout au moins la contrôler pour éviter le désastre qui s’annonce.
Responsable de l’unité de planification-estimation des grands projets hydroélectriques à Hydro Québec durant 31 ans, F. Pierre Gingras a participé notamment à la réalisation des complexes Manic-Outardes et Baie James, aux réfections des complexes St-Maurice, Gatineau et aux études d’une multitude d’autres projets tels les complexes Grande Baleine, Romaine. Depuis sa retraite en 1997, en plus du projet L’Eau du Nord, appuyé par l’Institut économique de Montréal, il a été impliqué dans une cinquantaine d’études de projets.