couverture

Amour, à peu près (L')

Brand, Dionne

* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.

Résumé

L’amour, à peu près est un roman d’une grande finesse, qui met à l’épreuve tout le vocabulaire éculé avec lequel on parle des métropoles contemporaines. Cosmopolites ou immigrants ? Homosexuels, familles d’accueil, délinquants ? Des catégories sociales qui fondent sous le soleil, qui se confondent sous les lunes du roman de Brand. C’est bien plutôt la capacité à s’attacher, à imaginer, à aimer qui fait toute la singularité de ceux et celles que Dionne Brand donne à entendre.

Biographie de l'auteur.e

Dionne Brand est romancière, poète, essayiste et documentariste canadienne, originaire de Trinidad. Elle est considérée comme l’une des grandes voix de la littérature canadienne anglaise contemporaine. Son recueil de poésie Ossuaires (Triptyque, 2016) lui a valu le prestigieux prix Griffin en 2011 et son roman Les désirs de la ville (L’instant même, 2011), le Toronto Book Award en 2006. Elle enseigne à l’université de Guelph. L’amour, à peu près est le deuxième roman de Dionne Brand traduit en français.

Quatrième de couverture

Deux jours d’été à Toronto. Le problème : arriver au bon dosage d’amour. Les protagonistes : June, une militante de gauche qui s’est peut-être rangée ; Bedri, un jeune voleur de voitures qui ne sait quoi faire des formules éducatives de son père ; Lia, une adolescente murie prématurément dans l’ombre d’une mère excessive. Alors qu’au fil du roman les liens entre ces trois personnages se découvrent peu à peu, alors que leurs amours, leurs familles et leurs voisins se dessinent toujours plus nettement, leur cartographie personnelle de la ville se détaille avec ses zones d’ombre, ses paradis perdus, ses parcours obligés. Dionne Brand les croque toujours au carrefour, au moment de traverser ou de se replier : chaque chapitre s’écrit au plus près des pensées et des sensations d’un personnage au plus près de la catastrophe dans l’équilibre de son être. Le chœur de tels mondes vécus brouille la frontière entre extérieur et intérieur, fait place égale au cœur et à la raison, au discours et au corps.