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Le trash est une esthétique encore très peu étudiée en littérature : encore trop mal aimée et mal comprise, elle serait de mauvais goût et indigne d’analyse. L’étude du trash s’inscrit pourtant dans le champ des waste studies, appelé à grandir en importance à l’ère de l’anthropocène.
Cette première étude fouillée du trash dans les littératures francophones du Canada propose une lecture comparée d’œuvres puisées dans les corpus autochtone (An Antane Kapesh et Marie-Andrée Gill), franco-ontarien (Patrice Desbiens et José Claer), québécois (Jacques Renaud, Victor-Lévy Beaulieu et Josée Yvon), acadien (Guy Arsenault et Martin Pître) et franco-manitobain (Charles Leblanc et Jean Chicoine).
Isabelle Kirouac Massicotte est une dropout du milieu universitaire. Titulaire d’un doctorat en lettres françaises, elle s’intéresse aux littératures québécoise, autochtones de langue française, acadienne et franco-canadiennes. Son premier essai, Des mines littéraires. L’imaginaire minier dans les littératures de l’Abitibi et du Nord de l’Ontario, paru en 2018 chez Prise de parole, s’est mérité le Prix Champlain en 2020 ainsi qu’une nomination au Prix du Canada 2020.