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L’industrie agroalimentaire a mis à mal notre rapport au territoire. Déconnecté·e·s des rythmes de la nature, nous avons perdu les savoir-faire ancestraux et confié à des entreprises le soin de nous nourrir. Elisabeth Cardin nous invite à repenser notre usage du monde en nous inspirant de l’équilibre bouleversant qui règne dans nos forêts et nos rivières, quand nous ne sommes pas occupé·e·s à les vider de leurs ressources. Elle nous parle d’autonomie et de liberté, d’identité et de bienveillance. Mais surtout, elle nous rappelle ces habitudes anciennes qu’il nous faut absolument retrouver si nous voulons léguer la terre à nos enfants.
Dans une autre vie, Elisabeth Cardin a été horticultrice. Elle aurait aussi voulu être biologiste, mais elle s’est accrochée les pieds dans la restauration. Copropriétaire du Manitoba, à Montréal, elle cherche à tisser des liens entre le territoire et les communautés par le biais d’une alimentation plus respectueuse des écosystèmes, naturels et humains. Elle a coécrit L’érable et la perdrix, paru en 2021 aux Éditions Cardinal.
