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Il y a un endroit où la banalité et la violence du langage se rejoignent. Les mots les plus simples sont les plus terribles. Où trouver ceux qui réconfortent, qui sauvent la vie ? Un poème peut-il être un câlin ? Alternant berceuses de douleur et charges de douceur, ce recueil donne la parole à un corps perdu parmi ceux des autres, questionnant le désir de vivre et celui d’en finir, désirant border les suicidés et aborder les gens dans la rue. La voix déchirée entre les blessures et l’espoir que porte le genre humain, il offre sa propre fragilité comme un vaste et inconditionnel appel à la tendresse.
Poète à tout faire, Jonathan Lamy est né à Montréal en 1980. Critique de poésie, d’essai et d’art, conférencier, animateur, conseiller littéraire, coordonateur de projets, traducteur et plus encore, il a mis sur pied «La poésie partout», un organisme de diffusion et de dissémination de la poésie. Auteur de nombreux articles sur la poésie québécoise, les pratiques performatives et la littérature des Premières Nations, il a dirigé ou codirigé des dossiers de revue sur Denis Vanier, Josée Yvon, la vidéopoésie, la poésie écossaise, l’affirmation artistique autochtone et Hochelaga-Maisonneuve, de même que l’anthologie «Nous sommes des histoires : réflexions sur la littérature autochtone» (Mémoire d’encrier, 2018). Sa pratique conjugue également la poésie sonore, la poésie-action, la vidéopoésie et l’intervention dans l’espace public.AU NOROÎT, il a fait paraître Nous faisons l'amour (2019), La vie sauve (2016, prix Émile-Nelligan), Je t’en prie (2011) et Le vertige dans la bouche (coll. «Initiale», 2005).