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De l’île de Lesbos au fjord du Saguenay, en passant par les rues de Montréal, nous traversons l’ébranlement d’un cri irréductible. Les migrants naufragés en Méditerranée, les femmes et filles autochtones assassinées ou disparues; la vérité crue des visages creuse un chemin hanté. Et la mémoire se lève, des êtres nous guident, porteurs de gestes inespérés illuminant le prochain pas.La deuxième partie de l’ouvrage donne à lire et à écouter le choix de la fulgurance. Cent cinquante aphorismes forment le souffle d’une parole oeuvrant avec force et délicatesse sa pensée, ses contemplations, ses gestes. La voie improbable de la transfiguration résiste face à la rugosité de l’époque.
Né à Montréal d’un père belge et d’une mère luxembourgeoise, Joël Pourbaix publie depuis plus de trente ans, principalement aux Éditions du Noroît. «La Rivière. Initiations outaouaises» est son dix-septième ouvrage poétique.AU NOROÎT, il a publié «La rivière. Initiations outaouaises», «Quelle mémoire plisse leur visage» suivi de «Souffles» (2017), «Le mal du pays est un art oublié» (2014, Prix du Gouverneur général et finaliste au prix Alain-Grandbois), «Dictature de la solitude» (2008), «Les morts de l’infini» (2005, finaliste au prix Terrasses Saint-Sulpice de la revue Estuaire), «Labyrinthe 5» (2003), «Disparaître n’est pas tout» (2001), «Les enfants de Mélusine» (1999), «On ne naît jamais chez soi» (1996), «La survie des éblouissements» (1994), «Voyage d’un ermite et autres révoltes» (coédition avec les éditions Ubacs, 1992), «Le simple geste d’exister» (1989), «Sous les débris du réel» (1985).