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J’ai beau noircir les pages et remplirles cahiers, j’ai conservé le sentimentde ne pas savoir écrire. La poésie n’estplus pour moi un jeu d’images,elle est devenue l’expressionla plus complète de mon âme,de ce que je peux ressentir ou éprouver.Je vis une double vie, je traversed’une rive à l’autre ; de la solituded’un ermite presque misanthrope,je cours rejoindre l’humanité, dont je tentede corriger l’élan en m’adressantà la jeunesse. J’approche pourtantdu moment où je ne serai plusqu’un vieil ermite creusant son âme.J’ai beau noircir les pages et les cahiers,il me reste beaucoup à comprendreet à étudier de mon humanité.
Claude Paradis est né à Lévis en 1960. Il est poète et critique. Il enseigne la littérature au Cégep de Sainte-Foy où il a fondé le Centre d’Études poétiques (CEP). Il a rédigé la préface explicative et le matériel pédagogique pour la réédition du recueil de poésie Mémoire de Jacques Brault aux éditions C.E.C. Son œuvre poétique s’est mérité le prix Octave-Crémazie, le prix Jacques-Poirier et le prix Jean-Noël Pontbriand.Au Noroît, il a publié «Où commence le monde», «Ouvrir une porte sur dix grandes oeuvres de la poésie québécoise du XXe siècle» (collection «Chemins de traverse», 2015), «Carnet d'un improbable été» (2013), «Le livre sur la table» (2009), «Un pont au-dessus du vide» (2005), «Les mêmes pas» (2001), «Lettres d’écorce» (1997, réédité en 2012 avec une préface de David Cantin) et «L’amourable» (1989).Il a également participé au collectif «Le Désaveuglé. Parcours de l’œuvre de Robert Melançon» (collection « Chemins de traverse », 2007).photo de l'auteur : Guylaine Maheux