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J'ignore combien j'ai d'enfants

Deland, Monique

  • Éditeur : LE NOROÉT
  • 180 pages
  • ISBN 9782897661304
  • Paru le 16 avril 2018
  • 22,00 $ *
  • Poésie

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Résumé

Pour répondre à la question posée par le titre, les poèmes de «J’ignore combien j’ai d’enfants» plongent dans le caveau des souvenirs de famille. Le temps, qui a transformé les anciens enfants, a vu se multiplier les personnalités éphémères, les affabulations, condamnations, rejets et autres silences. Pour mieux comprendre cette dérive, les poèmes interrogent la matière et le temps (deux des principaux objets d’étude de la science physique), alors qu’il leur devient impossible de ne pas entendre les échos d’un cosmos lointain qui abrite néanmoins l’actuelle présence des disparus, dont celle de la jumelle morte en bas âge, qui parle maintenant depuis le clan des multiples enfants à dénombrer.Dans l’irrésolution des mystères liés à toutes ces absences, le poème apparaît comme un moyen privilégié de maintenir en vie les morts, et de permettre notre conscience du monde, laquelle par ricochet confère son poids à notre monde.

Biographie de l'auteur.e

Monique Deland, est poète, critique littéraire et essayiste.Elle a reçu le prix Émile-Nelligan 1995 pour «Géants dans l’île»; le prix académique Québec-Amérique 1998 pour «Rivages. Pour une esthétique de l’ambivalence»; le prix Alain-Grandbois 2009 pour «Miniatures, balles perdues et autres désordres» et le prix Félix-Antoine-Savard 2010. Elle a également fait paraître «Géologie des corps surpeuplés» (finaliste au Prix du Poème en Prose Louis Guillaume 2012, en France) et «La nuit, tous les dieux sont noirs» (finaliste au Grand Prix du livre de Montréal 2015).Elle a par ailleurs publié une soixantaine de commentaires critiques de fond (portant sur des livres de poésie québécoise actuelle), dans les revues «Trois», «Estuaire», «Mœbius» et actuellement dans «Les écrits». Elle a aussi signé quelques essais plus théoriques portant sur le processus créateur des poètes.Elle est membre de l’Académie des lettres du Québec depuis 2014. Son travail est reconnu en France, en Italie et en Irlande.AU NOROÎT, elle a publié «J’ignore combien j’ai d’enfants» (2018), «La nuit, tous les dieux sont noirs» (2014, finaliste au Grand Prix du livre de Montréal 2015), «Géologie des corps surpeuplés» (2011, finaliste au Prix du Poème en Prose Louis Guillaume 2012, en France), «Miniatures, balles perdues et autres désordres» (2008, Prix de Poésie Terrasses Saint-Sulpice de la revue Estuaire et prix Alain-Grandbois), «Le Nord est derrière moi» (2004), «L’intuition du rivage» (2000).Photo : Michel Biron