couverture

Solastalgie

Boisclair, Antoine

  • Éditeur : LE NOROÎT
  • Collection : Poésie
  • 92 pages
  • ISBN 9782897661830
  • Paru le 27 mai 2019
  • 18,00 $ *
  • Poésie

* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.

Résumé

C’est le nom qu’on donne à la conscience malheureuse des lieux. Des paysages, des habitats, des villes, des quartiers : de tout ce qui se transforme, s’appauvrit, s’uniformise. On en fait l’expérience concrète, à petite échelle, lorsqu’un environnement aimé subit l’assaut d’un promoteur immobilier. On l’éprouve par procuration, en regardant son écran, quand le climat se dérègle un peu partout sur Terre, fait fondre les glaciers, bousille les écosystèmes, propage les feux. Au sens où elle a été définie par l’environnementaliste australien Glenn Albrecht, la solastalgie repose moins sur le désir de restituer un passé idéalisé, sur la nostalgie d’un âge d’or, que sur l’impression de ne plus pouvoir compter sur le réconfort ou le soulagement (solacium) procuré par le présent et l’avenir. Ce mal, cette douleur (algia), les poèmes de ce recueil s’en font l’écho. Ils luttent avec un mélange d’espoir et de consternation contre ce qui les dépasse.

Biographie de l'auteur.e

Né en 1975, Antoine Boisclair vit à Montréal. Depuis une dizaine d’années, il enseigne la littérature au collégial et publie régulièrement des essais et des comptes-rendus dans diverses revues. Particulièrement attentif à la poésie québécoise, il a fait paraître la version remaniée d’une thèse de doctorat : L’École du regard. Poésie et peinture chez Saint-Denys Garneau, Roland Giguère et Robert Melançon (Fides, 2009; Prix du Canada de la Fédération canadienne des sciences humaines et Prix Gabrielle-Roy de l’Association des littératures canadienne et québécoise).AU NOROÎT, il a dirigé les collectifs Leçons de ténèbres. Neuf écrivains lisent la poésie d’Anne Hébert (coll. «Chemins de traverse», 2018) et États des lieux. Treize poètes américains contemporains (coll. «Dialogues», 2013), et publié Solastalgie (2019), et Le bruissement des possibles (2011; prix Alain-Grandbois de l’Académie des lettres du Québec 2012 et finaliste au Prix du Premier recueil de poésie L-A Finances, France).

Quatrième de couverture

C’est le nom qu’on donne à la conscience malheureuse des lieux. Des paysages, des habitats, des villes, des quartiers : de tout ce qui se transforme, s’appauvrit, s’uniformise. On en fait l’expérience concrète, à petite échelle, lorsqu’un environnement aimé subit l’assaut d’un promoteur immobilier. On l’éprouve par procuration, en regardant son écran, quand le climat se dérègle un peu partout sur Terre, fait fondre les glaciers, bousille les écosystèmes, propage les feux. Au sens où elle a été définie par l’environnementaliste australien Glenn Albrecht, la solastalgie repose moins sur le désir de restituer un passé idéalisé, sur la nostalgie d’un âge d’or, que sur l’impression de ne plus pouvoir compter sur le réconfort ou le soulagement (solacium) procuré par le présent et l’avenir. Ce mal, cette douleur (algia), les poèmes de ce recueil s’en font l’écho. Ils luttent avec un mélange d’espoir et de consternation contre ce qui les dépasse.