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Les amitiés fragiles nous portent et, parfois, nous déportent, confondant en nous les sentiments d’appartenance, les fidélités solubles, les promesses rompues. Ne reste alors que le coeur vivant des plaisirs ou des tristesses, toujours floués que nous sommes, au bout du compte, face aux dégradations du temps qui passe. Ce recueil est un acte de foi en ce qui perdure en nous du chagrin comme du plaisir d’avoir été pour d’autres, qui le furent aussi pour nous, essentiels. Ces textes tracent un parcours qui n’a de sens qu’à travers cette grâce qu’a parfois la mémoire de nous faire ressentir le plus profond désarroi. On s’accroche à ce qui fut, à ce qui surnage, car la solitude se nourrit de ce pacte qu’on a signé avec sa propre histoire afin de ne jamais se renier. Les amitiés se confondent, les sentiments qui en survivent aussi.
Poète, romancier, nouvelliste et essayiste, Hugues Corriveau fut critique de poésie au journal Le Devoir de 2006 à 2017 et critique de poésie et de roman à la revue Lettres québécoises de 1990 à 2011. Il a fait paraître depuis 1978 plus de trente oeuvres. Cinq fois mis en nomination pour le prix du Gouverneur général du Canada, il a reçu de nombreux prix littéraires, dont à trois reprises le Grand Prix du livre de la Ville de Sherbrooke, à deux reprises le prix Alfred-Desrochers et en 1999, le Prix Alain-Grandbois. Parmi ses publications récentes, notons son recueil de nouvelles Cartes postales et autre courrier (L’instant même, 2016) et son roman La fêlure de Thomas (Druide, 2018).AU NOROÎT, il a publié Et là, mon coeur (2015), Le livre des absents (2009), Paroles pour un voyageur (prix Alfred-DesRochers 2006 et Grand prix du livre de la Ville de Sherbrooke 2008), Vers l’amante (2002), Le livre du frère (1998, prix Alain-Grandbois et finaliste au Prix du Gouverneur général) et L’enfance (collection «Résonance», 1994).