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«L‘ouvrage lilas de la steppe» rassemble ce que le réel et l’imaginaire ont cédé au langage: une steppe étrangère, des mots faucons, un peuplier seul et un fleuve amour. Les poèmes recensent des récits où des bêtes se perdent et où le ciel est unique refuge. Ils cherchent à retracer les lectures et les voix qui ont fabriqué la première errance, cette quête un peu vaine à comprendre ce que nous sommes et qui nous rejette bien au-delà de nous-même et du monde. Tout ce qu’on croyait injustice noire est devenu particule intime de nos angoisses et de nos rêves. Est devenu verbe nouveau. Une autre fabrication de soi. Cet ouvrage est peut-être simplement le récit d’un voyage.
France Mongeau est née à Trois-Rivières en 1961 et a publié une douzaine de livres de poésie. Elle collabore à différentes revues littéraires et participe depuis 2001 à des manifestations littéraires au Québec et à l’étranger. Son recueil, La chambre verte, édité en français (Écrits des Forges) et en espagnol (Mantis Editores (Mexique)) a été finaliste au prix Alain-Grandbois en 2006. Le recueil Lumières (1986, La Nouvelle Barre du Jour) s’est mérité le prix Émile-Nelligan. Quatre livres d’artiste font partie de ses publications dont l’un, Ségala, produit par l’artiste Anne-Laure Héritier-Blanc, a remporté le Prix international Saint-Denys Garneau pour le livre d’artiste, en 2005.France Mongeau est actuellement professeure de littérature et de français au Cégep Édouard-Montpetit.AU NOROÎT, elle a publié L'ouvrage lilas de la steppe (2020) et Les heures réversibles (2015).
«L‘ouvrage lilas de la steppe» rassemble ce que le réel et l’imaginaire ont cédé au langage: une steppe étrangère, des mots faucons, un peuplier seul et un fleuve amour. Les poèmes recensent des récits où des bêtes se perdent et où le ciel est unique refuge. Ils cherchent à retracer les lectures et les voix qui ont fabriqué la première errance, cette quête un peu vaine à comprendre ce que nous sommes et qui nous rejette bien au-delà de nous-même et du monde. Tout ce qu’on croyait injustice noire est devenu particule intime de nos angoisses et de nos rêves. Est devenu verbe nouveau. Une autre fabrication de soi. Cet ouvrage est peut-être simplement le récit d’un voyage.