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Il y a la mort des uns et son impact sur ceux qui restent. Dans Aucun mot n’est tenu au miracle, la voix narrative qui s’élève ne cherche pas à explorer un thème, à relater une histoire ou à rétablir le fil de la mémoire. Elle recueille de petites éternités de lieux, de désir, de langage, de moments qui échappent au temps. On pourrait dire de ces moments qu’ils constituent de petites archives du «vivant». Les mots reviennent en force pour s’écrire en marge du corps et en marge de la mort. Les poèmes eux-mêmes semblent prêts à s’envoler, à quitter tout ce qui pourrait autrement les retenir.Ils habitent en quelque sorte cette fragile et délicate frontière qui sépare ce qui a été de ce qui ne saurait s’effacer. L’écriture répondici au désir sauvage de laisser les images et les mots repeupler le fragile territoire de vivre.
Poète et traductrice littéraire, Sylvie Nicolas a publié près d’une trentaine de titres, dont plusieurs pour la jeunesse. Deux fois finaliste au Prix du Gouverneur général (en jeunesse et en traduction), elle a obtenu la bourse Hector-de-St-Denys-Garneau pour une suite poétique intitulée L’impossible visage, la bourse Jean-Sébastien-Pontbriand pour son texte Dans l’enfant qui bégaie on entend Dieu parler et la bourse Théry-Lapointe pour Le plus rien de moi, une prose poétique. Du côté de la jeunesse, Pied-de-Puce a été couronné Outstanding Book for Young People With Disabilities par le Centre de Documentation IBBY en Norvège etLapin-Chagrin lui a valu d’être finaliste au prix Ville de Québec/Salon international du livre de Québec, du Grand Prix TD du livre canadien pour la jeunesse, et du prix Tamarack (Ontario). Chargée de cours en création littéraire à l’Université Laval, elle travaille avec l’équipe éditoriale des Éditions Hannenorak et poursuit son travail à titre de traductrice littéraire.AU NOROÎT, Aucun mot n’est tenu au miracle (2020) est son premier recueil.
Il y a la mort des uns et son impact sur ceux qui restent. Dans Aucun mot n’est tenu au miracle, la voix narrative qui s’élève ne cherche pas à explorer un thème, à relater une histoire ou à rétablir le fil de la mémoire. Elle recueille de petites éternités de lieux, de désir, de langage, de moments qui échappent au temps. On pourrait dire de ces moments qu’ils constituent de petites archives du «vivant». Les mots reviennent en force pour s’écrire en marge du corps et en marge de la mort. Les poèmes eux-mêmes semblent prêts à s’envoler, à quitter tout ce qui pourrait autrement les retenir. Ils habitent en quelque sorte cette fragile et délicate frontière qui sépare ce qui a été de ce qui ne saurait s’effacer. L’écriture répond ici au désir sauvage de laisser les images et les mots repeupler le fragile territoire de vivre.