couverture

Philtre

Gagnon, Jean-Philippe

  • Éditeur : Éditions Du Noroit
  • 130 pages
  • ISBN 9782897662493
  • Paru le 12 avril 2021
  • 23,00 $ *
  • Poésie

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Résumé

Écrire est une possession est une dépossession. On vit on meurt traversés d’orbes, soumis à des gravités prodigieuses aussi bien qu’insensées. Où on voudrait en maîtriser les forces, ce qu’on saisit ou écarte échappe, ravit encore.Dans son âpre lucidité, le poème rougeoie des influences qui déportent, recomposent et détruisent, il tend au merveilleux.Tout commence dans la violence : une gravitation impérieuse d’avoir été active dans l’inconnu affleure. Alors le philtre est déjà bu ; le sort opère, comme de tout temps.Ces poèmes aspirent dans une succession de fenêtres qui réfléchissent, tremblant encore de sa présence, les visages sombres d’une aimée : voix initiante, foyer de la course, douceur des gerbes. Dans la buée d’un crime ancien. Est-ce d’écrire ?Où les mots scellent la profondeur de l’union, — du sacrifice —, de la fraîcheur émane l’entame : un couple se décuple, les horizons se multiplient.Dans leur sillage, un amant nage dans le verre, tendu dans l’attraction, sans trêve, et revient, pénétrant d’autres feux, d’autres seuils.

Biographie de l'auteur.e

Jean-Philippe GAGNON vit à Montréal. Il est l’auteur de deux recueils de poésie, Frères d’encre et de sang et Au fond de l’air, parus aux éditions de l’Hexagone. Ses recherches littéraires portent sur la dimension paysagère et charnelle de la conscience et des formes poétiques.AU NOROÎT, Philtre (2021) est son premier livre.

Quatrième de couverture

Écrire est une possession est une dépossession. On vit on meurt traversés d’orbes, soumis à des gravités prodigieuses aussi bien qu’insensées. Où on voudrait en maîtriser les forces, ce qu’on saisit ou écarte échappe, ravit encore.Dans son âpre lucidité, le poème rougeoie des influences qui déportent, recomposent et détruisent, il tend au merveilleux.Tout commence dans la violence : une gravitation impérieuse d’avoir été active dans l’inconnu affleure. Alors le philtre est déjà bu ; le sort opère, comme de tout temps.Ces poèmes aspirent dans une succession de fenêtres qui réfléchissent, tremblant encore de sa présence, les visages sombres d’une aimée : voix initiante, foyer de la course, douceur des gerbes. Dans la buée d’un crime ancien. Est-ce d’écrire ?Où les mots scellent la profondeur de l’union, — du sacrifice —, de la fraîcheur émane l’entame : un couple se décuple, les horizons se multiplient.Dans leur sillage, un amant nage dans le verre, tendu dans l’attraction, sans trêve, et revient, pénétrant d’autres feux, d’autres seuils.