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En 1937, Amelia Earhart, partie pour un tour du monde, s’écrase dans l’océan Pacifique. La légende fait de cette pionnière du ciel une Robinson Crusoé moderne : survivant au crash sur l’une des îles Phoenix, seule au monde, est-elle encore capable d’en goûter la beauté fugitive ?Dans son quatrième livre, Lessard raconte des vies qui, comme celle d’Earhart, volent en éclats. Elle rassemble autour d’elle un archipel de survivant.e.s, avec qui elle partage la langue des grand.e.s brûlé.e.s. Dans la foulée du mouvement #MeToo, cette poésie féministe et confessionnelle expose l’après des traumatismes et dénonce les traces profondes que laisse la violence. Sa parole empathique rend compte des distorsions de la mémoire blessée et du long chemin parcouru par celles et ceux qui luttent pour renaître parmi les cendres. Oscillant entre biographie et autobiographie, ces poèmes nous rappellent qu’il n’y a pas de résistance ni de résilience sans communauté.
Née en 1981 à Baie-Comeau, Rosalie Lessard publie son premier recueil, À perte de monde, à 18 ans. En 2006, elle remporte le Prix de poésie Radio-Canada pour une suite narrative et féministe intitulée « Petit guide des volcans d’Amérique ». Elle fait ensuite paraître La chair est un refuge plus poignant que l’espace (finaliste au prix Émile-Nelligan et au Prix des lecteurs du Marché de la poésie de Montréal), qui interroge l’expérience de l’exil. Son recueil L’observatoire lui vaut notamment le prix Émile-Nelligan, duquel Louise Dupré, présidente du jury, dit: « L’observatoire est un livre patient, généreux, et l’on en ressort avec la conviction qu’ouvrir les yeux est chaque fois un événement. » Rosalie Lessard a publié certains poèmes des Îles Phoenix dans Estuaire, Nouveau Projet et L’inconvénient, et a remporté la première médaille d’or pour un poème en français dans l’histoire des Prix du magazine canadien (2018).Elle vit à Montréal, où elle enseigne la littérature au collégial.AU NOROÎT, elle a publié Les îles Phoenix (2020) et L’observatoire (2015, prix Émile-Nelligan et prix Alain-Grandbois).
En 1937, Amelia Earhart, partie pour un tour du monde, s’écrase dans l’océan Pacifique. La légende fait de cette pionnière du ciel une Robinson Crusoé moderne : survivant au crash sur l’une des îles Phoenix, seule au monde, est-elle encore capable d’en goûter la beauté fugitive ?Dans son quatrième livre, Lessard raconte des vies qui, comme celle d’Earhart, volent en éclats. Elle rassemble autour d’elle un archipel de survivant.e.s, avec qui elle partage la langue des grand.e.s brûlé.e.s. Dans la foulée du mouvement #MeToo, cette poésie féministe et confessionnelle expose l’après des traumatismes et dénonce les traces profondes que laisse la violence. Sa parole empathique rend compte des distorsions de la mémoire blessée et du long chemin parcouru par celles et ceux qui luttent pour renaître parmi les cendres. Oscillant entre biographie et autobiographie, ces poèmes nous rappellent qu’il n’y a pas de résistance ni de résilience sans communauté.