couverture

Au réveil, ce matin, j'avais perdu la vie

Charlebois, Jean

  • Éditeur : LE NOROÎT
  • Collection : Résonance
  • 128 pages
  • ISBN 9782897662622
  • Paru le 1 février 2021
  • 23,00 $ *
  • Poésie

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Résumé

Il s’agit, dans ce livre, de maux déguisés en mots pour ne pas avoir à vivre ce qu’ils éprouvent. Des mots à maux. Des mots sans mots. Des maux pleins de mots (les pires). Des mots qui abusent carrément. Des mots faits main, dans la tête, qui laissent deviner ce qui se passe réellement derrière la palissade de mots. Des mots qui étouffent comme un boa. Des mots mal emmanchés. Des mots de Charlevoix. Des mots du fleuve salé bleu-vert. Des mots que l’on dit trop, que l’on répète, pour ventiler. Des mots d’amour quand elle me prend dans ses bras, nombreux. Des mots qui donnent de grandes ailes, enfouis, morts de peine, qui se donnent la mort. Mots uppercuts. Mots en diable. Des mots de plein jour en pleine nuit. Des mots au chocolat noir à la fleur de sel. Des mots nids. Des mots draps de soie. Des mots qui se lisent sur une portée de silences.

Biographie de l'auteur.e

Jean Charlebois, né à Baie-Saint-Paul en 1945, est écrivain pour gagner sa mort, dignement. Son oeuvre s’articule autour de deux thèmes qui lui tiennent particulièrement à coeur: la mour et l’amort. Parallèlement à ses livres, il exerce le métier d’écrivain public: il fabrique des textes sur mesure pour des sociétés publiques et privées, des musées, des chanteurs, des acteurs, des cinéastes…AU NOROÎT, il a publié Au réveil, ce matin, j'avais perdu la vie (2021), Belle amour… (2018), Confidentielles (1990), Corps cible (coédition La Table rase, 1988), Tâche de naissance (1986, Prix de poésie de la Communauté des télévisions francophones), Présent! (1984), La Mour, suivi de l’Amort (1982), Plaine lune, suivi de Corps fou (1980), Conduite intérieure (1978), Hanches neige (1977), Tendresses (1976), Tête de bouc (1973) et Popèmes absolument circonstances incontrôlable (1972).

Quatrième de couverture

Il s’agit, dans ce livre, de maux déguisés en mots pour ne pas avoir à vivre ce qu’ils éprouvent. Des mots à maux. Des mots sans mots. Des maux pleins de mots (les pires). Des mots qui abusent carrément. Des mots faits main, dans la tête, qui laissent deviner ce qui se passe réellement derrière la palissade de mots. Des mots qui étouffent comme un boa. Des mots mal emmanchés. Des mots de Charlevoix. Des mots du fleuve salé bleu-vert. Des mots que l’on dit trop, que l’on répète, pour ventiler. Des mots d’amour quand elle me prend dans ses bras, nombreux. Des mots qui donnent de grandes ailes, enfouis, morts de peine, qui se donnent la mort. Mots uppercuts. Mots en diable. Des mots de plein jour en pleine nuit. Des mots au chocolat noir à la fleur de sel. Des mots nids. Des mots draps de soie. Des mots qui se lisent sur une portée de silences.