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Ce livre revisite les chambres où la narratrice a passé ses nuits, comme des mémoires métonymiques. Présentées dans une facture formelle qui rappelle la trace matérielle issue de la performance, ces chambres deviennent des instantanés mémoriels représentant une séquence d’amour, de vanité, de voyage et de deuil, découpés dans la pellicule du film.
MARIE BÉLISLE poursuit depuis de nombreuses années une démarche d’écriture affirmant un intérêt premier pour la forme et la matière même du texte, souvent associée à des recherches pluridisciplinaires en art visuel, en art numérique, et en design graphique.
À ses livres publiés au Noroît (Ici-bas (2014), Je suis un livre (2010), Tout comme (2007), Chroniques analogiques (1989), Nous passions (1986) et Noces (1983)) s’ajoutent des publications numériques (Tabula rasa (2019), Immortalités (2014), Scriptura et caetera (1998)) et des publications en auto-édition (Tout ça ne fait pas un poème (2020), 4x4x4 – datapoèmes (2021), QR {codes} (2014)).
Je passe parfois devant cet immeuble, rue Saint-Hubert. Je m’y attarde, le temps de revoir le vitrail qu’on ne remarque vraiment que de l’intérieur et au grand jour. On ne le voyait pas du lit, posé dans l’autre partie de cette pièce double.. Mais pendant la semaine que dura mon séjour, nous en sortîmes quelquefois, du lit, pour nous écrire..