* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
Un père meurt en Algérie. De l’autre côté de l’océan, une petite fille fantôme reçoit une boîte remplie de ses lettres. Par la forme d’une correspondance posthume, elle interroge les fragments de son identité multiple.
Le temps se disloque. Deux soeurs inconnues, « nébuleuses, femmes de l’entre-deux, formes composites », se rencontrent dans l’imaginaire de l’écriture pour apprendre enfin à déjouer l’héritage. Attendez de m’enterrer pour chanter est un récit poétique où s’entremêlent les voix d’une filiation engouffrée dans les silences et les violences accumulées au fil des générations.
Mimi Haddam est l’autrice de Petite brindille de catastrophes (Éditions de la Tournure, 2017, réédition augmentée 2019) ainsi que de Il existe un palais de teintes et d’hyperboles (Noroît, coll. « Omri », 2018). Ses œuvres en arts visuels ont notamment été présentés aux Ateliers Belleville (2018, Montréal), à la Galerie AVE (2020, Montréal), à l’Espace Transmission (2020, Montréal), à La Maison des artistes visuels francophones (2023, Winnipeg) ainsi qu’à la Galerie d’art Louise-et-Reuben-Cohen (2023, Moncton).
J’ose croire qu’en ta plainte éraillée se dévoileront d’intimes clartés. Mon poing se resserre sur ta voix qui se compresse, asphyxiée, dans le creux de ma paume. Les axes basculent. Le chant dépasse le cri. Peut-il retentir jusqu’en Algérie ?.