couverture

Je n'aime pas violet

Fournier, Danielle

  • Éditeur : Éditions du Noroit
  • ISBN 9782897664411
  • Paru le 6 mai 2024
  • 23,95 $ *
  • Poésie

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Résumé

Dans la brunante légère de fin août, au bord d’un fleuve peuplé d’animaux, un « elle » sans nom parle d’une femme portant tous les noms de la Terre. Recueil à quatre mains oscillant entre prose, vers et photographie, je n’aime pas violet déploie une conversation hallucinée et impossible, campée sur les berges de sable mouillé de l’Île-aux-coudres, sur un balcon donnant sur l’infini qui soigne les plaies de guerre et celles de naissance.

Biographie de l'auteur.e

Danielle Fournier a fait paraître, depuis 1983, plus d’une vingtaine d’ouvrages – poésie, récits, autofiction, essais, au Québec et en France – qui lui ont valu en 2003 le prix Alain-Grandbois de l’Académie des lettres du Québec, une nomination aux Prix littéraires du Gouverneur général du Canada en 2005, une mention d’excellence à la Société des Écrivains francophones d’Amérique en 2020, ainsi que d’autres reconnaissances à l’étranger. effleurés de lumière a obtenu le prix du Gouverneur général en 2010. Une anthologie de ses poèmes traduits en anglais a vu le jour aux Éditions Guernica. Membre de l’Académie des Lettres du Québec, elle se consacre à l’écriture et vit en région.

Louise Marois est née à Montréal et habite et travaille maintenant en Estrie. Son premier recueil, La peau des yeux, reçoit en 2004 le Prix Jacqueline-Déry-Mochon. La cuisine mortuaire et D’une caresse patentée sont finalistes au Prix littéraires du Gouverneur général – catégorie Poésie, en 2019 et 2020. Trêve, parut en 2022 chez Triptyque, sera traduit aux éditions Brick Books. Elle est directrice artistique pour la revue Les écrits et se passionne, entre autres, pour tout ce qui est finitude. Elle se consacre aujourd’hui à l’art du dessin et à l’écrit.

Quatrième de couverture

Elle revient du chagrin. Ou plus justement contre lui, c’est ce qu’elle conçoit le mieux. Elle le fréquente s’imaginant l’avoir apprivoisé, comme si elle savait faire ça, domestiquer le chagrin et s’en accommoder tel un fruit tenant dans la paume de sa main, passant de la voix à l’oreille — as-tu entendu ce que je viens de te dire ? C’est à toi que je parle, non ? on dirait que tu ne m’écoutes pas. Et cela ne cesse pas. Le ton de la conversation monte, ça parle en même temps, s’interrompt, murmure, chuchote. Elle ne différencie plus qui du chagrin ou des paroles bafoue ce qui lui tient à coeur..