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La discrimination, les oppressions et les préjugés que subissent les gros et les grosses restent aujourd'hui parmi les formes de stigmatisation les plus banalisées. Au nom de la santé, les personnes grosses sont marginalisées, ridiculisées, condamnées, isolées. Renforcées autant par les médias, les productions culturelles ou un certain discours médical, les déclarations grossophobes circulent aujourd'hui librement en ne provoquant que de rares réactions, sinon des rires.Mais est-il inéluctable que les caricatures de Gaétan Barrette concernent uniquement son poids? Les personnes grosses ont-elles toujours le diabète? A-t-on besoin d'abdominaux pour changer le monde? Peut-on vraiment aimer un corps gros?Entre témoignage, analyse sociale et discours militant, La vie en gros propose un regard sur ces violences diverses et quotidiennes qui se manifestent autant dans la vie professionnelle que dans les relations amoureuses, dans les transports en commun ou à l'hôpital, sur la couverture d'un magazine ou au grand écran. Mickaël Bergeron part de cette idée que si l'on se préoccupait vraiment de la santé des personnes grosses, on les aimerait avant de les rabaisser.
Mickaël Bergeron aurait aimé faire de la bande dessinée mais est plutôt devenu animateur, journaliste, chroniqueur et réalisateur. Inspiré par son propre vécu, il s'intéresse depuis dix ans aux relations entre les normes et l'exclusion sociale. Depuis 2002, il a collaboré avec plus d'une vingtaine de médias, dont Radio-Canada, Télé-Québec, CKIA, Urbania et Le Nord-Côtier. Il est aujourd'hui journaliste au quotidien Le Soleil et chroniqueur au magazine Voir. Crédit photo: Marion Desjardins