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Fuite des revenus publicitaires, méfiance du public, fake news, virage numérique, compressions budgétaires, réduction des effectifs, fermetures… dire qu’une crise secoue les médias relève aujourd’hui de l’euphémisme. Disons-le franchement : le milieu journalistique est en chute libre. Si aucun coup de barre n’est donné, les entreprises médiatiques continueront de fermer les unes après les autres. Bientôt, il ne restera que quelques structures dans les mains de deux ou trois milliardaires en quête d’influence. Ou encore, une poignée de petits organismes sans moyens. L’infospectacle, les chroniques et les réseaux sociaux resteront les seules façons de s’informer et les assises de la démocratie s’effriteront peu à peu. Dans Tombée médiatique, Mickaël Bergeron dresse un portrait de la situation en distinguant trois priorités sur lesquelles travailler : le modèle de financement doit être repensé, les médias ont à assumer leurs responsabilités sociales, les salles de nouvelles doivent reconnaître l’importance de la diversité. Au carrefour de l’essai et du manifeste, du personnel et de l’universel, du découragement et de l’espoir, l’ouvrage se veut un plaidoyer pour que cette crise se transforme en opportunité.
Mickaël Bergeron aurait aimé faire de la bande dessinée mais est plutôt devenu animateur, journaliste, chroniqueur et réalisateur. Inspiré par son propre vécu, il s'intéresse depuis dix ans aux relations entre les normes et l'exclusion sociale. Depuis 2002, il a collaboré avec plus d'une vingtaine de médias, dont Radio-Canada, Télé-Québec, CKIA, Urbania et Le Nord-Côtier. Il est aujourd'hui journaliste au quotidien Le Soleil et chroniqueur au magazine Voir. Crédit photo: Marion Desjardins