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j’ai montré toutes mes pattes blanches je n’en ai plus prend la forme d’une longue lettre qu’écrit l’artiste et autrice Sylvie Laliberté à son frère, mort depuis peu. Elle y raconte son deuil, sa difficulté de vivre sans lui, de le savoir seul parmi les autres morts qu’il ne connaît pas. Elle y raconte aussi leur enfance, cette enfance privée de réalité par un père qui n’allait pas bien, à une époque où on évitait de parler des gens qui n’allaient pas bien. Dans les banlieues, les enfants de ces hommes souffrants devaient s’accrocher et espérer que tout ne s'enfuit pas au pays de ça-ne-va-vraiment-pas-bien-du-tout. Dans ce nouveau livre, Sylvie Laliberté lève un voile sur un pan de sa vie familial, celui de la maladie de son père. Avec ce ton inimitable que les lectrices et lecteurs ont pu découvrir dans Je suis formidable mais ça ne dure jamais très longtemps, Je ne tiens qu’à un fil mais c’est un très bon fil et Quand j’étais Italienne, l’autrice remonte à nouveau le fil de sa vie pour livrer un récit empreint de douleur, de honte, de compassion et de douceur.
Sylvie Laliberté est une artiste montréalaise qui fabrique des vidéos, des gravures, des photographies et des installations. Elle écrit aussi des chansons qu'elle chante à la maison et sur la scène. Elle a produit deux albums : Dites-le avec des mots et Ça s'appelle la vie. En 1999, elle reçoit le Prix Louis-Comtois, pour les artistes à mi-carrière, décerné par la Ville de Montréal et l'Association des Galeries d'Art de Montréal. Plusieurs de ses vidéos lui ont valu des prix, dont deux en Allemagne. Quand j’étais Italienne est son deuxième livre.