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Alors que le monde entre dans une polycrise sans précédent, l’urgence climatique ne peut plus être abordée sous l’angle individualiste des actions personnelles, ni même sous le seul angle de l’environnement. La crise du climat est aussi celle de l’immigration, du capitalisme sauvage, des génocides. La révolution sera intersectionnelle ou ne sera pas.
Les auteurices de ce collectif se retrouvent pour parler de justice, pour haranguer la population, pour l’inviter, ardemment, à les rejoindre.
Zoyanne Côté (elle) est une force inarrêtable qui prouve que rien ne reste immobile si tu as la volonté de faire bouger des montagnes. Entre deux tempêtes de dénonciations, la lutte pour le droit au logement, pour la justice climatique, pour la libération de la Palestine et tous les autres combats, elle ose aller dans toutes les directions. Elle fonce toujours dans le tas comme un coup de vent, évoque tout, parce que tout est lié. La révolution doit se faire sur tous les fronts. Brutalement honnête, publiquement militante, elle façonne le paysage malgré les intempéries.
Sandrine Giérula (elle) n’aurait comme limite que le nombre d’heures dans une journée si elle ne prouvait pas chaque jour que le temps n’est qu’une construction sociale. Sa volonté d’émerveiller toute personne ayant la chance d’être en sa présence quant aux miracles naturels ainsi que sa capacité à imaginer une suite au monde réchauffe et réconforte notre mouvement comme un feu de camp en hiver. L’amour qu’elle partage quotidiennement avec ses camarades n’est égalé que par la rage qu’elle ressent contre le système qui les menace. Comme un télescope pointé vers le ciel, elle trouve une profondeur dans la recherche de lumière.
