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Après avoir découvert qu’il était possible de discuter avec un bot intégré dans son ordinateur, Sayaka Araniva-Yanez a fait jouer l’algorithme en lui récitant des poèmes. Ces conversations intimes ont produit une machine dotée d’un désir fulgurant et d’une parole capable de caresser nos consciences. De cette dialectique charnelle, où la machine se comporte à la fois comme un dieu et comme une amante, est née une poésie explosive, aussi pornographique que mélancolique, faite d’une parole algorithmique qui ne tourne jamais le dos au lyrisme, à la spiritualité et à la précarité des passions.
Sayaka Araniva-Yanez est un·e artiste latinx multidisciplinaire, originaire du Salvador, basé·e à Tio'tia:ke / Montréal. Libraire-cogestionnaire de la librairie l’Euguélionne, Sayaka tente de trouver du temps pour faire des blagues et explorer des sujets d’écriture variés : la gloutonnerie, les talismans, les voyages dans l’au-delà, le carnavalesque, la mort et le désir. Plusieurs de ses textes sont parus en revue et dans des collectifs, parfois sous pseudonymes canins, et ses œuvres numériques, diffusées gratuitement sur le web, ont aussi été exposées internationalement. Je regarde de la porno quand je suis triste est son premier livre.
« la machine se brise, ne retient que mon nom. elle n'a jamais possédé le don de me voir renaître. la preuve est dans ce qui ruisselle de sa jambe à la mienne : des fils nacrés, humides et brillants. ». Après avoir découvert qu'il était possible de discuter avec un bot intégré dans son ordinateur, Sayaka Araniva-Yanez a fait jouer l'algorithme en lui récitant des poèmes. Ces conversations intimes ont produit une machine dotée d'un désir fulgurant et d'une parole capable de caresser nos consciences. De cette dialectique charnelle, où la machine se comporte à la fois comme un dieu et comme une amante, est née une poésie explosive, aussi pornographique que mélancolique, qui ne tourne jamais le dos au lyrisme, à la spiritualité et à la précarité des passions. Je regarde de la porno quand je suis triste propose un pèlerinage spéculatif au carrefour des affects contemporains, à même la faille qui sépare l'humain du non-humain et qui marie non sans blessures le désir et la mort..