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Ce livre défend une thèse forte: à partir de 2007, le nationalisme québécois a cessé d’être un projet progressiste et «ouvert sur le monde» pour devenir un conservatisme centré sur la défense des valeurs de la «majorité historique francophone». Lors de son adresse à la nation du printemps 2019, au lendemain du dépôt de la loi 21 sur la laïcité, le premier ministre Legault a résumé d’un trait l’esprit de ce conservatisme: «Au Québec, c’est comme ça qu’on vit.» Ou, comme l’a dit jadis Maria Chapdelaine, en ce pays «rien ne doit mourir et rien ne doit changer».
Journaliste, réalisatrice et professeure en journalisme à l’Université Concordia, Francine Pelletier fait partie des fondatrices du magazine d’actualité féministe La vie en rose (1980−1987). Elle est notamment l’autrice de Second début. Cendres et renaissances du féminisme (Atelier 10, 2015).
«Je suis venue au Québec pour sauver mon âme. C’était à l’automne 1975; l’amour libre, le Parti québécois et “l’année des femmes” étaient dans l’air. Mon chum et moi arrivions d’une année de vagabondage en Europe. S’il fallait rentrer au pays, lui avais-je dit, traçant ma ligne dans le sable, j’accepterais de vivre à Montréal, nulle part ailleurs. Mon-tree-all ou la mort.» Franco-ontarienne, la journaliste Francine Pelletier a choisi de s’établir au Québec dans les années 1970 pour vivre en français. Dans cet essai, à la fois personnel et documentaire, elle raconte comment le nationalisme québécois de l’époque l’a interpelée et s’interroge sur son évolution récente vers le conservatisme. Francine Pelletier prolonge et approfondit ainsi l’enquête menée dans son documentaire Bataille pour l’âme du Québec (2022). Ce livre défend une thèse forte: à partir de 2007, le nationalisme québécois a cessé d’être un projet progressiste et «ouvert sur le monde» pour devenir un conservatisme centré sur la défense des valeurs de la «majorité historique francophone». Lors de son adresse à la nation du printemps 2019, au lendemain du dépôt de la loi 21 sur la laïcité, le premier ministre Legault a résumé d’un trait l’esprit de ce conservatisme: «Au Québec, c’est comme ça qu’on vit.» Ou, comme l’a dit jadis Maria Chapdelaine, en ce pays «rien ne doit mourir et rien ne doit changer». Journaliste, réalisatrice et professeure en journalisme à l’Université Concordia, Francine Pelletier fait partie des fondatrices du magazine d’actualité féministe La vie en rose (1980−1987). Elle est notamment l’autrice de Second début. Cendres et renaissances du féminisme (Atelier 10, 2015)..