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Fille de l’océan Indien et de l’Atlantique, du canal du Mozambique et du Saint-Laurent, Maïka Sondarjee est issue d’une famille catholique canadienne-française et d’une famille musulmane malgache d’origine indienne. Elle est le produit d’une mixité qui fait qu’on lui demande souvent d’où elle vient.
Maïka Sondarjee est professeure agrégée à l’École de développement international et mondialisation de l’Université d’Ottawa. Elle est l’autrice de Perdre le Sud (Écosociété, 2020) et collaboratrice régulière au quotidien Le Devoir, à LCN et à Radio-Canada.
Fille de l’océan Indien et de l’Atlantique, du canal du Mozambique et du Saint-Laurent, Maïka Sondarjee est issue d’une famille catholique canadienne-française et d’une famille musulmane malgache d’origine indienne. Elle est le produit d’une mixité qui fait qu’on lui demande souvent d’où elle vient. Dans cet essai, l’autrice raconte son histoire, mais aussi celle de toutes les personnes dont la peau est une mosaïque et qui, comme elle, habitent plusieurs mondes. En s’attardant notamment à l’histoire des mariages mixtes, au phénomène du white passing (passer pour blanc) et au colorisme, Maïka Sondarjee s’interroge sur la manière dont les généalogies transnationales et postcoloniales façonnent l’identité des individus et leur rapport au monde. Ce livre est une lettre d’amour et de gratitude à la société qui a accueilli son père à Sherbrooke dans les années 1970 et à la famille indienne qui a accepté sa mère dans les années 1980. C’est aussi un plaidoyer pour l’émergence d’une pensée frontalière, une manière de concevoir le monde à partir de ses marges pour le réinventer. Maïka Sondarjee est professeure agrégée à l’École de développement international et mondialisation de l’Université d’Ottawa. Elle est l’autrice de Perdre le Sud (Écosociété, 2020) et collaboratrice régulière au quotidien Le Devoir, à LCN et à Radio-Canada..