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Propose une étude sur une période particulière de l'histoire du philosophe, celle de sa compromission avec le nazisme en 1933.
Si je me fais, dans ce livre, l'«avocat» de Heidegger, ce n'est pas pour me figurer plaidant devant je ne sais quel tribunal, ni pour ajouter un plaidoyer à ceux de ses défenseurs. Il se trouve seulement qu'ayant été longtemps un admirateur de Heidegger, j'étais néanmoins troublé par son faux pas de 1933. Jusqu'à quel point s'est-il compromis avec le nazisme? Et est-ce le philosophe comme tel qui s'est ravalé? Sans passion, mais avec bonne volonté, je me suis efforcé de comprendre. Et la réponse à la seconde question a été absolument négative.. M.C.
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