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Une analyse du film de J. Whale, The Invisible man, réalisé en 1933. L'auteur aborde tour à tour la phénoménologie de la perception, l'histoire de l'art, la théorie du cinéma, la théologie chrétienne, l'architecture, les techniques sonores, etc. A la frontière entre l'iconographie, l'esthétique et l'anthropologie, il explore l'une des figures les plus déroutantes de l'histoire du cinéma.
Voici un texte qui entend proposer à ses lecteurs l'analyse d'un film par tout ce qui le déborde, c'est-à-dire par tout ce qui y est le plus central. Au fil des chapitres, un même film - L'Homme invisible (1933) de James Whale, son ambition photographique célèbre : faire images, c'est-à-dire sort, d'une figure invisible - y est examiné, en une impossible autopsie puisqu'il n'y a rien à voir avec ses yeux, comme un noeud figuratif où convergent, une fois les questions optiques de réfraction et de réflexion réputées réglées, aussi bien la phénoménologie de la perception, l'histoire de l'art, la théorie du cinéma, la théologie chrétienne mais encore l'architecture, les techniques sonores ou la modélisation informatique... S'y dessine progressivement, par une manière de théorie esthétique empirique, à la jonction de l'iconographie, de la philosophie de l'art et de l'anthropologie des images, l'une des figures les plus déroutantes de l'histoire des images cinématographiques, voire artistiques..