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Présentation des études sur les diverses évolutions que prend le changement au travail. Elles s'interrogent notamment sur la nécessité du changement, sur les formes que celui-ci peut prendre, sur l'influence des institutions et des changements institutionnels sur ces évolutions et sur l'émergence possible de nouvelles normes du travail.
Le département Ergonomie et Écologie humaine de l'Université Paris 1 organise chaque année, depuis une vingtaine d'années, un séminaire rassemblant, chercheurs, universitaires et praticiens (consultants ou internes), de compétences multiples (économie, gestion, ingénierie, médecine, psychologie, ergonomie), sur un thème suffisamment « polémique » pour nourrir la controverse. L'enjeu est de permettre à chaque point de vue de s'approfondir en se confrontant et d'affiner ainsi sa capacité à coopérer dans des démarches d'intervention capables de répondre à hauteur des questions complexes que posent les projets dans les organisations modernes. Vu sous l'angle qui fédère ces rencontres, l'ergonomie, l'enjeu est donc de développer en des termes adaptés à la commande sociale, économique et politique d'intervention dans ces projets, la contribution du travail tant à la santé des personnes qu'à l'efficacité des organisations.. Le séminaire 2005 a pour thème. Le stable, l'instable et le changement dans le travail . Le discours ambiant est au changement. Mais tout doit-il changer, et tout change-t-il vraiment, dans le travail ? Et n'est-il pas en cause, aussi, de changer le changement, dans ses raisons, dans son « pilotage », dans ses méthodes, son management, son évaluation ?. Peut-on déceler une direction du changement dans les organisations - une progression dans la réalisation d'une intention -, ou plutôt une profusion des changements qu'aucune forme ne relie ? Quelle est l'influence des institutions et des changements institutionnels sur ces évolutions du travail ? Observe-t-on l'émergence de nouvelles normes du travail, ou au contraire une prolifération des formes du rapport subjectif au travail et du dispositif organisationnel qui le prend en charge ? Entre l'espace subjectif et l'espace économique, y a-t-il stabilité des registres, instabilisation, changement ? Face à ces évolutions, comment évolue la réponse des « métiers du changement » (consultants, cadres...) ? En termes d'ambition, de méthode, d'organisation, de compétence ?.