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Dans cet essai, paru en 1973, le philosophe marxiste renvoie dos à dos, en les confondant, les mécanismes de l'exploitation capitaliste et de ce qu'il appelle la contre-révolution libertaire qui s'en prétend l'alternative. L'écologisme, le féminisme, le jeunisme, voire l'humanitaire, ont pour fonction d'occulter les rapports de classes, estime l'auteur.
Une ligne de front refoulée où pourtant les combats idéologiques font rage, traverse l'histoire de France depuis la Libération, entre C.N.R. et Plan Marshall, entre Mai 68 social et Mai 68 sociétal (préempté dans l'oeuf par le libéralisme pour liquider le social), entre marxisme et existentialisme, structuralisme, deleuzophrénisme.. Toute l'oeuvre de Michel Clouscard révèle cet inconscient. Dès 1973, dans Néo-fascisme et idéologie du désir, il renvoie dos à dos en les confondant les mécanismes de l'exploitation capitaliste et la contre-révolution libertaire qui s'en prétend toujours l'antidote. L'élément commun aux hystéries identitaires et ontologiques, au naturalisme, à l'humanitaire, etc. c'est qu'ils ont pour fonction d'occulter la réalité des rapports de classes.. À l'heure où le tandem libéral et libertaire (actualisé par le pseudo-affrontement Sarkozy / Cohn-Bendit) a gagné, de manière toute provisoire, la première manche et s'attaque, décomplexé, au plat principal (les acquis de la Libération et de 89), lire ce texte est plus que jamais un acte de résistance..