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Traduction de la seconde partie de L'idéologie anglaise offrant un panorama des idées de la philosophie du langage qui domine dans le monde anglo-saxon au XXe siècle. S'appuyant sur la pensée de Wittgenstein pour affirmer que la signification du langage se limite à son usage, elle montre la vanité de toute tentative de rationalisation de ces usages et donc de théorie générale de la société.
Maurice Cornforth (1909-1980), élève de Wittgenstein à Cambridge reste à ce jour un théoricien majeur du marxisme britannique. Dans cette critique sans équivalent, il montre que le trait spécifique de la philosophie de Wittgenstein et de ceux qui l'ont suivi, ne réside pas tant dans ce qu'elle affirme, à savoir que la signification d'une expression verbale se résume à la détermination de son usage - prémisse tout à fait correcte -, que dans ce qu'elle en conclut par un précipité idéologique : la vanité de tout effort accompli dans le sens d'une rationalisation de ces usages, soit de la philosophie, et surtout de toute théorie générale de l'homme et de la société.. On comprend qu'au XXe siècle, et notamment dès le début de la Guerre froide dans le monde anglo-saxon libéral, hanté comme ailleurs en Occident par le spectre du progrès social, la « philosophie du langage » prit un tel essor qu'elle y est devenue la philosophie dominante..