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Après les attentats anarchistes de 1892-1893, le président du Conseil Casimir-Périer fait voter une série de lois réintroduisant le délit d'opinion et permettant la censure et l'interdiction des journaux et des groupuscules anarchistes. A travers une série d'articles parus dans le Journal et l'Aurore, O. Mirbeau dénonce avec force et dérision cette mise en coupe réglée de la contestation.
1893-1894 : en réaction à la série d'attentats anarchistes qui, depuis deux ans, ébranlent l'État, le gouvernement Casimir-Périer fait passer dans l'urgence trois lois violemment répressives, bientôt baptisées «lois scélérates».. Cet ouvrage réunit quelques-unes des chroniques que l'écrivain Octave Mirbeau consacre, de 1892 à 1898, à la question anarchiste, au «dessous» de ces lois scélérates, aux méthodes policières, aux rapports entre «la police et la presse», à l'inertie parlementaire, à la nécessaire insurrection des consciences... Tour à tour féroce, drôle ou acerbe, Mirbeau «l'irrécupérable» se livre ici, jusqu'à l'éclatement de l'affaire Dreyfus, à une dénonciation en règle de l'antiterrorisme comme mode de gouvernement..